Marie.Web.World

  BERCY 2000

Vendredi 17 novembre

Pour tout savoir sur l'édition 2001

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Voici enfin en ligne le compte-rendu des 1/4 de finale du tournoi. Ce résumé a été fait par Émilie (en noir)et moi (en bleu).

 

Emilie: " Arrivée au POPB (j'ai appris durant la semaine que les vrais initiés disent ainsi, et pas "Bercy", à réserver aux néophytes) à 14h avec une pensée émue pour Club-Internet grâce à qui j'ai gagné nos billets. Mais, cette pensée ne dure qu'un instant, vite, gagnons le central !!! Philippoussis et Prinosil jouent à "tapons fort dans la balle pour montrer qu'on est des mecs, des vrais". C'est pas passionnant, et entre un Australien et un Allemand, mon cœur hésite, et penche très légèrement du côté du brun, mais pas assez pour me retenir ici. Il est déjà 15h (le POPB doit se situer dans une faille spatio-temporelle : le temps y passe plus vite qu'ailleurs), l'heure des doubles...
Je gagne discrètement l'escalier qui mène aux courts 1 et 2... il est fermé, mais je retrouve une tête connue : Fabien, le chasseur d'autographes et d'objets en tous genres. Il me rassure : des doubles sont bien prévus. Quand nous avons enfin le droit de pénétrer sur le terrain, nous ne sommes que 5 à accueillir Tarango, Hill, O'Brien et Palmer. Fabien montre à O'Brien qu'il le soutient (il espère ainsi récupérer sa raquette un de ces jours).
La rencontre n'offre guère d'intérêts : Tarango conteste toutes les balles et passe sa vie à insulter l'arbitre (et donc à s'attirer le mépris des 6 spectateurs ). En fait, on attend plus ou moins
Moya-Lapentti contre Kulti-Mirmyi. C'est à peine si je vois que Tarango perd (ouf!).
Le match de Moya et Lapentti commence enfin (pendant que je me dis que j'ai lâchement abandonné Costa sur le court central... faut faire des choix). Le premier set est vite perdu 6/1. Je ne veux pas voir ça : je préfère aller encourager Alex Corretja sur le central. Je quitte donc toute la compagnie, passe fière comme Artaban au milieu de gens ahuris par mon beau drapeau dont le symbole leur échappe (C'EST LE DRAPEAU CATALAN, C'EST PAS DURE A COMPRENDRE QUAND-MÊME !). "
Moi, je reste. Jusqu'au bout je les soutiendrai! Il y a vraiment personne sur ce court, et je crois que Carlos et Nico nous ont repéré. Carlos sourie presque en nous regardant! Exploit...
Malheureusement, ils perdent le 2ème set et le match. Mirnyi distribue tous ses objets à des supporters. Il parle super bien français, c'est sympathique. Carlos prend le temps de signer des autographes et de faire des photos; il semble savourer son dernier contact avec un court de tennis pour 2000.

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Corretja - Safin : j'ai un peu peur, mais j'y crois à fond!!! Alex ne fait pas un mauvais match : il volleye même! Mais, c'est son adversaire qui gagne les points importants, et le match est à l'image du tie-break du premier set : Alex tente, mais Safin marque.
Pendant le match, je fais une découverte formidable : le juge de ligne qui semblait être doué d'ubiquité est 2!!! "Forest" (surnom gentil donné à ces "2" que vous avez souvent vus à la télé lors de la 1ère demi-finale et surtout le jour de la finale : oui, oui, celui qui a failli mourir plusieurs fois, tué par un ace) a un frère jumeau (ce qui est confirmé par JP Loth lors de la finale).
Marie est déjà venue me rejoindre accompagnée de Fabien, après la défaite de nos favoris en double. Après avoir mangé des chips à l'odeur douteuse, ils m'encouragent à descendre réclamer au perdant un autographe. Mais il n'a pas vraiment la pêche et se contente de donner au public quelques bricoles, mais il a remarqué mon drapeau. Fabien récupère sa poignée, il est ravi!
Nous sommes près du terrain, et comme les places sont libres, nous y restons. A notre gauche, la loge des joueurs n'accueille que des Français, venus soutenir Fabrice Santoro contre Juan Carlos Ferrero. Après Costa, Moya et Corretja éliminés, pas question que "El Mosquito" perde. PAS QUESTION ! Bien sûr, 99,9% du central est à fond derrière le Français, mais, avec Marie, nous nous débrouillons plutôt pas mal en criant de façon coordonnée. La suite, c'est 3 heures de folie, et c'est surtout impossible à décrire!!! Je me suis cassé la voix, tous les joueurs Français nous fusillent du regard, les gens autour de nous nous dédaignent et disent en nous montrant du doigt : "Des autochtones sans doute". Le match est fabuleux, plein de rebondissements. Juan Carlos regarde par deux fois vers nous (il peut : nous ne sommes que 2 à le soutenir). Il gagne, nous pouvons donc à notre tour dédaigner ces sales chauvins, qui n'ont pas hésiter à me huer dans le métro... Mais je leur dis bien des choses : El Mosquito était le plus fort, et L'ESPAGNE VA GAGNER LA COUPE DAVIS " 

Alex Corretja, Marat Safin, Hugues Obry, Nico Lapentti, Carlos Moya, JC Ferrero.