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 Roland Garros 2000

Maintenant, c'est le match de Sanchez. Pendant ce temps, sur le court 10, Arazi va jouer contre Schutler, et sur le court 1 Ivanisevic contre jan Michael Gambill. Entre le Maroc et la Croatie, mon cœur balance.
Grâce au fameux panneau d'affichage (c'est son jour de gloire), je vois qu' Enqvist / Kieffer n'est pas encore fini, donc j'ai encore un peu de temps. Par contre le match d'Hicham devrait commencer d'une minute à l'autre. Direction le court 10, donc. Surprise sur le court, il n'y a que l'autrichien. Bon, on ressort. Et on voit Hicham qui arrive en courant. Un môme lui dit " Hicham, t'es en retard ! ". Il répond tout essoufflé qu'il sait. (perspicace ! !). !*** Il y a encore un peu de temps avant le match de Nico contre Santoro. Je vais sur le court 1 avec Alice, fan de Goran de la 1ère heure. On a en bonus la fin du match d'Enqvist, qui bat Kieffer. Il est très souriant ce suédois. Ca m'avait déjà frappé à Monaco, et je le redis.

 

Le soleil joue à cache - cache. J'espère avoir un peu de répit pour voir Goran ! Car je sais bien que si je le vois pas aujourd'hui, je n'aurai plus beaucoup d'occasion, la retraite s'approchant. (c'est vrai... rien qu'à y penser, je suis triste ...).
Voilà Goran. Ah, Goran, tant de souvenirs ! Ca fait bien 10 ans que je suis fan de toi maintenant ! La moitié d'une vie. Tout à commencé par un match contre Becker, un premier tour de Roland Garros en 1990...
Il joue contre Jan Michaël Gambill, un américain plus connu pour son physique de play boy que pour la qualité de son jeu. Tu vas lui apprendre à jouer à ce ricain, hein Goran ? !
Pendant l'échauffement, Gambill est impressionné par les services de Goran. Beinh oui mon gars, t'as beaucoup à apprendre... (bonjour aux fans de Gambill !)

Le match est sympa. Mais à 3/2, la pluie commence... J'ai malheureusement laissé mes bottes et mon tuba sur le court S. Leglen alors j'abandonne Goran pour y retourner et trouver une place au sec. Mais bon, s'il pleut, y aura pas non plus le match de Nico...

Alice et moi rejoignons les autres sous leurs parapluies. Il parait que le match de Sanchez était bien. J'en doute pas.
Après un quart d'heure de pluie, le soleil réapparaît et il fait à nouveau chaud. Faut vraiment aimer les changements de température aujourd'hui ! ! C'est pas un temps à sortir équatorien!

Sara nous a rejoint avec son drapeau équatorien. On attend Nico de pied ferme ! !

Le court s'est bien rempli. Les joueurs arrivent. On se dit que ce serait bien si Nico venait s'asseoir à la chaise qui est juste devant nous. C'est Fabrice qui vient, mais il montre à Nico le drapeau qu'on brandit. Sourire de Nico !
Le match commence. Lapentti et Santoro font le spectacle. Coups entre les jambes, volées acrobatiques, on aura tout eu.
A un changement de coté, Fabrice vient se servir dans le réservoir à boissons qui est juste en face de nous. Nico vient aussi. Fabrice lui remontre le drapeau (il ne s'en remet pas !). Re-sourire de Nico. Puis Santoro s'approche de nous et nous demande : " vous êtes pour lui ?" C'est malin comme question ça ! Bien sûr qu'on est pour lui, mais on t'aime bien quand même, va. Apparemment il ne comprend qu'on ne soit pas pour lui!

Santoro remporte facilement le match, 9 jeux à 2. Mais le résultat est anecdotique, Nicolas faisant le spectacle et Fabrice essayant de gagner...  
En sortant du court, je demande par hasard à 2 filles si Rios joue quelque part. Elles me répondent que oui, sur le court 1, et que justement elles y vont. Je leur dit que ce court est à l'opposé de l'endroit où elles vont. Mais elles ne me croient pas, car quelqu'un leur a dit que c'était dans cette direction... elles doivent toujours en train de chercher, les pauvres... (si vous avez de leurs nouvelles, écrivez à Jacques Pradel)

 

 

Autres photos du match dans la section Lapentti.

  


Bon, Marcelo joue et je ne le savais pas. Ca m'énerve! (colère intérieure of course). J'essaie d' atteindre rapidement le court 1, mais c'est un parcours semé d'embûches car le match Pioline/Moya du central vient de se terminer et les allées sont bondées. Si je n'arrive pas à arriver avant la fin du match, va y avoir un meurtre !

suite

A voir aussi:
- Roland Garros 2002
- Roland Garros 2001